Le blé, moisson 2022. Enjeux et perspectives ,dans un contexte mondial inquiétant.
Témoignages de trois agriculteurs, Jérôme et Justin DELALIEU ferme du Meunier noir à Crouy Hauts de France, Jérôme Grivot La Chapelle sous Orbais Marne Grand EST.
L’agriculture française, dans les régions situées au Nord de La Loire connait de bon rendement. Ceux ci sont hétérogènes selon leur situation, vallée, coteau, ou plateau.
2022 sera globalement une bonne année, avec des cours actuellement à 340 € la tonne.
Cependant l’augmentation des charges, notamment des engrais, du combustible et l’amortissement du matériel atténue nettement le résultat net.
Les comptables agricoles redoutent pour l’année 2023 « l’effet ciseau », c’est à dire une chute des cours et une augmentation des charges, ce qui transformerait une bonne année théorique en mauvaise année pour les marges.
L’ouverture des ports ukrainiens provoque une lente baisse des cours. Le marché des céréales reste nerveux, un événement ou une simple déclaration des belligérants peut faire varier les cours de 5% en une journée.
L’évolution de la situation en Ukraine est imprévisible.
Le blé est considéré désormais comme un instrument de pression et d’influence dans la sphère géopolitique.
Les prix des céréales et des énergies fossiles sont les principales causes de l’inflation.